vendredi 8 août 2008

Nouveauté



Didyme

Il y a une nouveauté dans le jardin , je me demande bien à quoi ça peut servir. D'abord, ils ont fait un grand trou qui m'a intrigué au point que j'ai observé le déroulement de l'opération pendant une heure au moins, caché derrière une pierre . Puis, à la place du trou ils ont mis un drôle de récipient très grand, d'une forme bizarre et tout noir. J'ai entendu dire que c'est un bassin. Et puis un homme que je n'ai jamais vu a déballé un appareil inconnu, l'a placé dans le bassin, et a caché un fil dans une rigole tracée dans la terre ; il a fait un gros trou dans le mur de l'abri de jardin pour y passer ce fil et il a dit que c'était prêt. mais prêt à quoi? Il se passe des choses bizarres dans cette maison.....mais pour l'instant rien ne se passe avec cet engin ????
J'ai beau essayer de comprendre, c'est un mystère, il doit manquer quelque chose?














samedi 26 juillet 2008

Pic-Pic

Vous n'allez pas me croire : il y a dans le jardin un animal monstrueux!!
C'est avec stupeur que je l'ai vu manger voracement les croquettes que Majanine met gentiment à ma disposition la nuit, dans l'idée que je puisse avoir une petite faim. Oui !!! sans vergogne, il dévorait avec un bruit de brute , ma précieuse nourriture. Si bien que j'ai été obligé de réveiller encore une fois ma maîtresse vers quatre heures du matin parce que je n'avais plus rien à manger.
Alors, elle a trouvé un subterfuge. Elle me sert en hauteur sur la table du jardin , et "Pic-Pic" est bien attrapé. Vous l'avez deviné : cette bête est un hérisson. Vous croyez peut-être qu'il a compris la leçon et reste dans son trou. Mais c'était compter sans le bon coeur de Majanine. Elle sert à Monsieur dans un coin du jardin, un bol plein d'autres croquettes que je déteste , et lui s'en régale .

jeudi 24 juillet 2008

Récolte prestigieuse



C'est moi Didyme qui vous le dis, ils n'en reviennent pas d'avoir une aussi belle récolte, qu'ils s'en réjouissent bien car il n'est pas dit que l'an prochain il y ait une telle manne !!

mardi 22 juillet 2008

Fabuleuse récolte des tomates

Et voilà un échantillon de la récolte de tomates du jardin cueillies ce matin !!

lundi 21 juillet 2008

La déplumée

Cette fois-ci Majanine n'en est pas revenue !
Depuis quelques jours, Biscotte perd des plumes. Mais ce matin le poulailler débordait d'un duvet doux et blanc comme un nuage. Et à chaque pas que fait Biscotte dans le jardin, elle sème aux quatre vents quelques échantillons de sa toison blonde. Ma parole, elle est devenue très très laide; je dirais même pitoyable. Renseignements pris auprès du fameux directeur du conservatoire des poules - il doit commencer à trouver Majanine envahissante avec ses questions à répétition (souvenez-vous des explications qu'elle lui avait demandées quand Biscotte a eu l'idée saugrenue de couver ! ) il paraît que c'est normal et que Mademoiselle fait sa mue. Il faut toujours qu'elle se fasse remarquer celle-là. Est-ce que je mue moi ?







dimanche 13 juillet 2008

Les belles fleurs de Juillet


N'est-ce pas un régal de se promener toute la journée dans cet endroit enchanteur ?


samedi 12 juillet 2008

Les tomates du jardin



Juste un petit mot pour vous montrer que les tomates ont tenu leurs promesses du Printemps. Les pieds croulent sous leur poids

Biscotte couve !

Jacquotte

Aujourd'hui il y a eu un grand charivari.
Dès que notre maîtresse nous a ouvert le
poulailler comme tous les matins vers 8h , et nous a donné notre repas . Biscotte est partie comme une folle vers son nid sous les cyprès, et s'y est installée confortablement. Nous nous sommes tous dit qu'elle allait pondre avec une envie pressante, alors j'ai poussé mon cri tonitruant à réveiller tout le quartier s'il avait été endormi; on doit bien s'encourager entre copines !
Mais à midi elle était toujours affalée dans sa cachette, à 15h aussi, à 18h toujours. J'ai compris aux allées et venues de Majanine remplie d'inquiétude, que quelque chose de bizarre se passait. Mademoiselle a même sauvagement attaqué notre maîtresse qui avait avancé la main pour tenter d'apercevoir l'oeuf éventuel.
Alors ni une ni deux, celle -ci a téléphoné à l'éleveur du Conservatoire( tout juste si elle ne l'a pas appelé Maître )pour lui demander de l'éclairer sur le comportement surprenant de Biscotte. Et en fait, celle-ci était en train de faire une sorte
de grossesse nerveuse - c'est ce que j'ai entendu dire -et avait décidé d'avoir des bébés poules, alors elle couvait !! Elle n'est pas très futée, elle ne sait même pas qu'il faudrait un papa coq! La consigne donnée par le spécialiste en poulets fut de l'enfermer quatre ou cinq jours dans l'enclos du poulailler, avec des vivres et surtout pas de paille pour qu'il ne lui vienne pas l'idée de se confectionner un autre nid. Inutile de dire que pour la déloger de sa couche, il a fallu une grosse pelle, qu'elle essayait de massacrer de coups de bec rageurs.
A 20h enfin, elle était enfermée, folle de rage, et glapissant pendant une bonne heure, elle a accompagné de cette mélodie assourdissante le dîner des voisins qui mangeaient sur leur balcon. Majanine était très contrariée, mais connaissant elle-même les joies d'une maternité triomphante, elle compatissait vraiment, regrettant qu'un beau coq puissant ne puisse contenter ces demoiselles.
Mais imaginez un coq réveillant le vois
inage le matin au lever du jour, c'est-à-dire à 3h!!


Regardez comment nous passons nos journées ! Biscotte dans le poulailler et moi dehors aussi près d'elle que c'est possible, je ne voudrais pas qu'elle fasse une dépression !


jeudi 10 juillet 2008

Une fringale nocturne


Didyme

J'ai encore fait une bêtise.
Comme les nuits sont fraîches et me permettent de me remettre de la chaleur de la journée, je préfère maintenant dormir dehors. Ce n'est pas sans mal que j'ai obtenu cette dérogation, ils ne voulaient pas, ils me cadenassaient à l'intérieur dès que j'entrais dans la maison , le soir, pour savourer une petite croquette. Enfin, ils se sont rendus à l'évidence, qu'à un an passé je suis assez grand pour mener ma vie comme je l'entends, et avec de gros soupirs ils referment leur porte sur ma liberté chèrement acquise.
Mais la nuit , sur le matin, il me vient une fringale irrépressible et je n'ai plus pu attendre que la maison s'éveille; je me suis mis à miauler sur le coup de quatre heures, et d'autant plus fort qu'ils semblaient faire la sourde oreille. Mais je suis têtu (et surtout je mourais de fin), alors quelle n'a pas été la surprise de Majanine de m'entendre miauler non plus en bas, mais sur son balcon. Intelligent et habile comme je suis, je m'étais armé de courage et j'avais escaladé le bougainvillée qui aboutit sur ce balcon. Ma maîtresse n'a pu faire autrement que de m'ouvrir, de me conduire à ma gamelle et d'attendre que je finisse ma petite collation pour me renvoyer dehors et remonter se coucher. Mais pensez, elle n'a pas pu se rendormir!
Vous croyez que l'histoire est finie? pas du tout. J'ai recommencé ce carnaval ( c'est elle qui l'appelle comme ça ) la nuit suivante, avec le même scénario, sauf que là je suis allé miauler directement sur le balcon puisque ça avait marché. Elle était très fâchée et a trouvé une parade qui me convient parfaitement. A partir du soir suivant, elle a posé au pied du bougainvillée des croquettes et mon bol d'eau, et quand j'ai une petite faim, je n'ai plus qu'à me servir et à retourner me coucher dans le nid tout frais que je me suis fabriqué sous les cyprès. J'ai copié sur ceux des poules, c'est très pratique, il y fait frais et on est à l'abri des importuns.


samedi 5 juillet 2008

La cachette de Jacquotte

Biscotte

Depuis plusieurs jours, Jacquotte disparaît comme par enchantement à certains moments de la journée. J'ai beau lancer mon cot cot cooooot claironnant, elle ne vient pas me rejoindre . J'erre dans tout le jardin, je n'arrive pas à la trouver. Ce qui inquiète nos maîtres, c'est que ne sachant pas où est son nid, ils ne savent pas non plus où dénicher les oeufs. Ils ont plusieurs fois inspecté les moindres recoins.....rien!
C'est le jardinier qui, futé comme pas un, a en débroussaillant mis le nez sur le nid .
Et voilà la récolte!
Posted by Picasa

mercredi 2 juillet 2008

Le parasol


Jacquotte et Biscotte

C'est la canicule ! Nous nous traînons dans le jardin sans entrain, le bec ouvert, les ailes décollées du corps, pitoyables. Souvent, fatiguées de déambuler sans but, nous nous réfugions dans notre poulailler - de notre plein gré. Il est à l'ombre, il ne faut pas croire que Majanine l'a posé n'importe où, il profite de l'ombre du gros figuier. Mais notre maîtresse a eu une idée géniale, elle a pensé que certains rayons acérés de ce soleil impitoyable pouvait se faufiler quand même, et elle a installé un grand parasol qui nous isole de la lumière comme si nous étions dans une chambre aux volets clos ( c'est du moins ce que nous imaginons car nous n'avons encore pas visité les chambres de la maison .....ça ne saurait tarder. ). Je ne vous dis pas les sarcasmes auxquels elle a eu droit. Christophe lui a même proposé de nous mettre des lunettes noires, en ricanant., et même de nous apporter une bière glacée. Comme c'est mesquin !! Mais elle s'en moque bien, et quand elle nous voit nous prélassant en nous étalant dans la belle paille blonde, sous l'ombre protectrice du figuier et du parasol, elle est aux anges .

samedi 28 juin 2008

Couvaison ou pas couvaison?


Didyme

Grand émoi hier à la Rose des Sables ! Moi, tranquillement couché à l'ombre des arums, j'entends la Jacquotte qui se met à hurler ( il n'y a pas d'autre mot, elle a une voix de clairon !) . Évidemment ma maîtresse accourt comme toujours lorsqu'elle les entend, sa hantise étant quelles dérangent le voisinage. Malgré les "chut" et "tais-toi" , vous pensez bien qu'elle claironne de plus belle, tout ça parce que Biscotte s'est cachée dans son nid sous les cyprès, sans doute pour faire son oeuf, et qu'elle ne supporte pas d'être seule, ou peut-être parce qu'elle veut l'encourager dans cette opération qui, ma foi , doit être assez pénible. Bref, elle est dirigée vers son poulailler, toujours grâce à l'attrait des graines que Majanine agite sous son nez, et sa gourmandise prenant le pas sur sa compassion pour sa jumelle, elle se tait enfin. Mais où ça semble bizarre c'est que Biscotte reste dans son nid toute la matinée. Serait-elle en train de couver par hasard ? Hypothèse immédiatement réfutée par Pépé qui fort de son éducation villageoise, affirme qu'une poule ne couve pas l'été. Alors pourquoi Biscotte reste-t-elle prostrée sur son nid aussi longtemps ? Majanine essaie timidement de glisser la main sous son ventre, mais la poule cette ingrate lui assène par deux fois un grand coup de bec. Des recherches sur internet lui apprennent qu'une poule qui couve a de la fièvre !.........alors là ! prendre la température à une poule !!!

L'affaire se complique trop et Majanine abandonne sa poule, après tout, celle-ci a peut-être tout simplement besoin de tranquillité, on verra bien.
Et on voit ! Devinez quoi ! dans l'après-midi, Majanine qui aperçoit enfin Biscotte se promener dans le jardin, va examiner le nid, et elle y trouve ......deux oeufs, comment est-ce possible ?

mercredi 25 juin 2008

La fugue

Jacquotte et Biscotte

Il paraît que nous avons fait une grosse bêtise aujourd'hui.
Franchement il n'y avait pas de quoi fouetter un chat ( façon de parler, le Didyme même pas avec une paille on le touche ). Un peu à l'étroit dans notre jardin de 800 m2 , nous avons aperçu un beau trou dans le grillage qui sépare notre maison de celle des voisins, et tout naturellement, nous sommes allées explorer ces nouveaux espaces qui nous semblaient alléchants. Quand elle nous a aperçues, nous dandinant comme à notre habitude, notre maîtresse a failli se trouver mal. Elle nous voyait déjà perdues à tout jamais, et usant d'un stratagème qui lui réussit à tous les coups, et qui consiste à agiter la boîte de graines pour attiser notre gourmandise qui est très grande ( Pépé dit que nous sommes des oesophages ambulants !) , elle nous a fait repasser la frontière interdite et nous a consignées dans le poulailler .Clic, clac !
On les entend depuis, parler de boucher tous les trous . Si ça leur fait plaisir !!

lundi 23 juin 2008

Ma cachette

Didyme

Je ne sais pas pourquoi elle m'a photographié, j'ai bien le droit de me mettre où je veux, non ?

Pierre et les oeufs












Jacquotte et Biscotte

Le petit Pierre, ( il va avoir onze ans mais on dit toujours "le petit Pierre ") est très intéressé par notre couple de soeurs jumelles. Dimanche, il a tenu à nous donner des graines -un petit extra car ce n'était pourtant pas l'heure de notre collation !- il a souvent parcouru le jardin pour découvrir nos lieux de promenade, et surprise, surprise, il a déniché les oeufs qu'en son honneur nous nous étions efforcé de pondre presqu'en même temps.

jeudi 19 juin 2008

Les poèmes de Majanine

Didyme

Le soir, j'aime beaucoup m'allonger sur la table, entre Majanine et son mari, assis face à face .Ils bavardent et j'ai entendu que Majanine écrivait des poèmes. Là où j'ai dressé l'oreille, c'est quand j'ai appris que j'étais le héros de l'un d'eux.
Le voici:
Mon petit chat d'amour

Mon petit chat d'amour est doux comme la soie
Qui habille les lits des Princesses et des Rois.
Sa fourrure tigrée est si bien dessinée
Qu'elle semble sortie d'un métier à tisser.
Son tout petit museau finement ciselé
Ferait pâlir d'envie les plus beaux des camées.

Il sait être tès tendre, petite boule molle,
Lové sur mes genoux pour que je le cajole.
Mais il a tout à coup son quart d'heure de folie,
Sans qu'on sache pourquoi le voilà qui bondit
Sur une feuille morte comme si elle était
Son ennemie mortelle qu'il doit éliminer.

Dès qu'il entend ma voix, comme une apparition,
Il est là dans mes jambes, tout ronron et bonbon,
Mais qu'apparaisse alors derrière un pot de fleurs
Un lézard affolé zigzagant de terreur,
Le voilà devenu en un quart de minute
Un fauve implacable n'ayant qu'un seul but:

Se saisir de sa proie, la plaquer sur le sol,
Jouer l'indifférent avec cette bestiole,
La laissant s'échapper pour mieux la rattraper,
Tournant même le dos pour qu'elle se croie sauvée,
Mais la guettant le fourbe de son oeil de grand diable
Pour s'en saisir alors à nouveau, redoutable.

Mais il redevient vite mon petit chat d'amour,
Mettant contre mon coeur sa toison de velours.
Il est tout mou, tout doux, pèse de tout son poids.
Oubliant pour un temps ce qui était sa proie
Pour n'être que tendresse et pour moi toute joie,
Fermant ses jolis yeux pleins de sérénité.

Car il sait qu'avec moi il connaîtra la paix.

Janine, Octobre 2007




mardi 17 juin 2008

Je suis crevé !

didyme

Les photos que vous pouvez admirer parlent d'elles-mêmes. Je suis crevé. Mais c'est de ma faute. Hier soir, tapi dans un coin du jardin, je n'ai pas obtempéré quand ma maîtresse m'a appelé comme tous les jours pour rentrer dormir à la maison. Mon maître a essayé aussi de m'intimider, mais sans appeler, il veut que , par sa seule présence dressée dans le jardin, j'arrive comme un péteux, la queue entre les jambes. Mais je suis fier, j'ai voulu faire mon malin, manifester mon indépendance, pour leur montrer que je n'obéis pas comme un chien moi. Et je me suis bien maré quand j'ai compris qu'ils renonçaient. A moi la liberté ! Que peut faire un chat, la nuit? Les distractions sont vite épuisées: Jacquotte et Biscotte dormaient enfermées dans leur poulailler, mes copains, disparus du paysage, les lézards qui me donnent tant de joie ( sadique , je dois le reconnaître) introuvables, et n'ayant plus mes petites boulettes qu'ils m'ont enlevées les fourbes, je n'avais pas envie de courir le guilledoux. Je n'allais pas m'abaisser à miauler pour entrer, j'ai tout de même mon amour propre. Alors je me suis couché tantôt sur le tas de bois, tantôt sur le toit des voitures, ou bien dans la terre. Mais je n'ai pas fermé l'oeil de la nuit; c'était d'un dur !! et puis j'étais inquiet malgré tout, on ne sait pas quel danger peut surgir. L'allégresse quand Majanine a ouvert les volets! J'ai avalé trois croquettes et puis je suis allé me coucher. J'ai dormi toute la journée en changeant d'endroit après chaque petite collation . C'était divin, et le soir j'ai fait comme si je ne les entendais pas quand ils ont fermé les volets , d'habitude je m'échappe comme une fusée.
Je les entendais rire et se moquer de moi,
mais parfois il faut savoir réagir par le mépris, c'est ce que j'ai fait.
Et j'ai savouré avec délectation la douceur des coussins.

lundi 16 juin 2008

Tchouffa!

Didyme

C'était bien la peine de me pourchasser comme un bandit quand j'allais sur le balcon. Il ne fallait pas déranger ces demoiselles les hirondelles parce qu'elles aménageaient leur nid et que je les effrayais ! C'était très vexant pour moi qui suis pourtant un habitué de cette maison et le chéri de ma maîtresse. Mais que faire contre ce désir éperdu qui semblait être le sien de pouponner - si l'on peut dire - des petites bêtes sans poils et piaillantes.
Le résultat de tout cela ? zéro ! il n'y a pas de petits, les parents ont déserté le nid, se rendant à la triste évidence que leurs oeufs c'était du toc. J'entends mes maîtres dire que c'est tous les ans pareil, et que les hirondelles sont devenues stériles à cause de cette saleté de pollution. Ils sont tristes, alors je compatis parce que je les aime bien, mais franchement c'est drôlement agréable de pouvoir retourner sur le balcon et de dominer mon territoire, assis dans une paix royale !

samedi 14 juin 2008

Pluie diluvienne



Vous me voyez, pataugeant dans le marécage qu'est devenu le jardin, j'ai tout d'une poule mouillée n'est-ce pas? C'est normal, il tombe des trombes d'eau! Et le poulailler? noyé complètement. Je ne sais pas où je vais passer la nuit. Majanine parle de me coucher dans sa cuisine; Pépé lui n'est pas du tout d'accord, il prétend que les poules ça ne craint pas l'eau. Majanine rétorque que je pourrais attraper des rhumatismes; ça ne doit pas être agréable car chaque fois qu'elle vient nettoyer mon poulailler en se penchant, elle fait des grimaces à fendre le coeur, en disant aïe, et ouïe et en se frottant les épaules,les coudes, et les mains. Comme je sais qu'elle est beaucoup plus compatissante à mon égard que son mari, je sais aussi qu'elle va trouver une solution pour que je dorme au sec.

Mais là je vous rassure, le soleil a fait une apparition tardive, et après une exposition sous ses doux rayons, j'étais sèche ( à part ma queue, hirsute !)
Quant au poulailler, Majanine, en faisant encore aïe, et ouïe à cause des contorsions, a enlevé la paille trempée, et l'a remplacée par de la toute sèche, bien odorante, un délice!

J'ai passé une excellente nuit , pourtant ce n'était pas gagné d'avance.
,






Festin de retour


Jacquotte est de nouveau intégrée à notre environnement.
A nous les belles balades dans le jardin , je lui montre mes cachettes( c'est rigolo car ils me cherchent partout , j'ai des nids dans les endroits les plus improbables, et majanine a dû faire le tour du lotissement , un voisin idiot lui ayant dit qu'il m'avait aperçue dans la villa d'à côté) la pauvre elle était en nage à son retour alors que j'étais tranquillement installée sous la boîte aux lettres, dans un tas d'herbes sèches.
Pour le retour de Jacquotte nous avons eu droit à un festin que si elle en avait eu, elle se serait léché les babines .

vendredi 13 juin 2008

Jacquotte est revenue !!

Je ne me tiens plus de joie, ma Jacquotte est revenue !
Christophe et Majanine sont allés la chercher chez le soigneur,( au prix de l'essence, elle commence à revenir cher !! ça fait bien soixante-dix km aller retour. ) il affirme qu'elle est guérie, elle avait un morceau de fer dans la patte et un abcès .
Enfin, j'espère que nous allons refaire la paire ,
pour l'instant elle est dans le poulailler, demain on verra de la laisser sortir.

dimanche 8 juin 2008

Chasse poursuite


Je n'ai pas encore eu l'occasion de raconter la mésaventure qui nous est arrivée à Jacquotte et à moi, un jour où nous nous promenions tranquillement dans le jardin en nous dandinant comme nous en avions l'habitude.
Pascale, la nièce de la famille et ses deux petites filles étaient venues passer la journée à La Rose des Sables, et, en attendant de passer à table elles nous admiraient - car il faut dire que nous sommes assez remarquables!
Ce fut pour ainsi dire un cataclysme.
Tout à coup, une boule de poils blancs lançant des aboiements stridents, fut catapultée comme par une machine infernale et se mit à nous poursuivre frénétiquement. C'était Pollux, le chien de Claire( la fille de Majanine) qui déboulait je ne sais d'où. Jacquotte et moi, envahies par une terreur remontant à la nuit des temps, nous mîmes à détaler l'une derrière l'autre en hurlant des cot cot cot cooooooot!!! avec cette bête déchaînée à nos trousses, poursuivie par Christophe et par Pascale qui hurlait cette mise en garde peu encourageante: "Il va les tuer, il va les tuer .comme un leit motiv !! Nous l'avions bien compris, nous ne sommes pas idiotes tout de même .Imaginez notre panique! Moi, la belle blonde, plus maligne que Jacquotte, je réussis à me faufiler - ni vue ni connue - entre deux des cyprès de la clôture, mais ma copine, la pauvre, rien ne pouvait l'arrêter car elle sentait que son sort se décidait et que sa vie ne tenait plus qu'à une longueur de chien.
Par miracle, après deux essais infructueux, Pascale réussit e
n s'affalant à terre à retenir le chien par la queue et à le maîtriser, tandis que Christophe plaquait Jacquotte au sol , l'empêchant ainsi de poursuivre sa course éperdue. Clic clac, il l'enferma dans le poulailler où elle s'affala comme une vieille loque incapable de se redresser. Inutile de dire que notre maîtresse avait suivi les évènement en se tordant les mains de désespoir, et avait failli verser une petite larme, quand, me retrouvant derrière mon cyprès, elle constata que ma crête était devenue toute blanche!
Pour nous consoler elle nous prépara en toute hâte des coquillettes- ces petite pâtes délicieuses dont nous raffolons- mais il nous fallut bien du temps pour avoir la force de nous redresser. Nos pattes étaient aussi molles que les coquillettes.



Le voila le fou furieux qui nous a poursuivies !
.






Mon régal du matin


Je ne pense pas que ça intéresse grand monde, mais je tiens à présenter mon repas du matin. Il est varié, il ne faut pas croire que c'est tous les jours pareil, ce matin: pâtée de pain, et riz Basmati. En cinq minutes il n'en restait plus une miette. C'est qu'il faut que j'aille vite, et qu'entre deux becquées je n'aille pas baguenauder dans mes réserves du jardin, car les tourterelles ont découvert où était ma cantine, et en deux temps trois mouvements, elles raclent tout, et je me retrouve idiote devant ma gamelle vide .

jeudi 5 juin 2008

Les hirondelles ne font pas le Printemps




Ces deux petits points que vous voyez sur la première photo , sur les fils électriques, sont des hirondelles ( j'en ferais bien mon quatre heures !). Compte tenu de la qualité du ciel, vous comprenez que si les hirondelles sont au rendez-vous, le Printemps lui est aux abonnés absents; ça ne dérange pas ma maîtresse, elle aime les ciels gris ...chacun ses goûts !
Mais si je vous parle des hirondelles, c'est que j'ai un grave différend avec elles.
Trois ans avant mon arrivée dans cette maison , un couple de ces volatiles a décidé de nicher dans un coin du balcon de la chambre de ma maîtresse (approchez-vous, le nid est minuscule, elles se contentent de peu !) Je suis sûr qu'elle était aux anges, vu l'amour qu'elle voue à tout ce qui vole - et aussi aux autres animaux . Mais où je ne suis pas d'accord, c'est que , parce que ces chéries sont revenues occuper leur demeure, je n'ai plus le droit d'aller sur le balcon. Il paraît que je dérange la nichée; il faut voir comme ces demoiselles s'égosillent dès que je pointe le nez. Je suis ramené par Majanine manu militari dans sa chambre, et même mieux, maintenant elle entrebaille au minimum les volets( exprès ) pour que je ne puisse même plus y glisser mes moustaches. A croire que je suis devenu indésirable!

mercredi 4 juin 2008

L'agriculture à la Rose des Sables

Didyme

Il faut regarder attentivement , vous me voyez au premier plan dissimulé derrière les folles herbes ( et Dieu sait s'il y en a dans ce jardin livré à lui-même , une honte !) ; je guette Biscotte qui en face de moi m'ignore et fait la belle pour se faire remarquer du fils de la maison, Christophe. Celui-ci est persuadé qu'il est un grand agriculteur parce que, par la grâce d 'un temps humide tout à fait inespéré en cette saison, , les quelques pieds de tomates qu'il a plantés sont devenus à son grand étonnement , superbes.

Attendons la suite....pour mieux faire, il a lancé dans ses plantations de grandes pelletées de fumier de cheval, d'une abondance telle qu'il aurait pu en engraisser au moins un hectare , oui, attendons la suite !.......

mardi 3 juin 2008

C'est à moi , Didyme le chat , de parler !







Je demande la parole,
à croire qu'il n'y en a que pour ces poules, pourtant arrivées un an après moi. Mais bon, tout nouveau tout beau. Je dois reconnaître que je suis toujours le gâté, mais Majanine est en extase devant ces bêtes qu'elle compare à des marquises ! je vous demande un peu ! Parce qu'elles déambulent avec leur gros derrière en se déhanchant et que leurs plumes descendent jusqu'au bas de leurs pattes comme si elles avaient une robe; et pas commodes avec ça, se mettant à s'égosiller dès que quelque chose n'est pas de leur goût!
Moi, elles m'ignorent, c'est bien simple, je ne les intéresse pas. J'ai beau faire des travaux d'approche en essayant de les intimider, me glissant dans les hautes herbes comme un tigre à l'affût, je suis invisible pour elles. Tout juste si quand je dépasse une certaine limite elles font cot cooot tout en continuant à picorer la terre ( qu'est-ce qu'elles doivent bien trouver là-dedans! ), tant de mépris me révolte.
Pourtant, j'en impose, regardez cette grâce, aussi bien de profil que de face , cette prestance, si elles ce sont des marquises, moi je suis un roi!

dimanche 1 juin 2008

La maison fleurie




Lorsque Jacquotte m'accompagnait, nous n'avions peur de rien, et nous arpentions le jardin en long et en large (je ne vous dis pas la chasse aux trésors qu'ils faisaient pour trouver nos oeufs que nous déposions au gré de notre envie - ça n'attend pas !) .Mais depuis qu'elle n'est plus là ( mon Dieu, faites qu'elle me revienne ) je suis très timorée, je reste dans les parages de mon poulailler. Pourtant entraînée par la gourmandise , dans une recherche de plus en plus poussée de trésors gastronomiques dont regorge la belle terre grasse , je me suis retrouvée à l'opposé de mon domaine habituel. Prise de panique, je me suis mise à hurler comme j'en suis capable, complètement désorientée. Il a fallu la patience de ma maîtresse qui, comme un berger faisant avancer son troupeau, m'a reconduite avec plein de délicatesse dans la voix, vers mon poulailler. Depuis j'ai pris de l'assurance, et plus aucun coin ne me fait peur.
Regardez ce que j'aperçois au-dessus de moi, quand je passe devant la maison, je trouve ça très beau !

samedi 31 mai 2008

Didyme le coquin






Ah! que je voudrais faire
la connaissance
de ces bêtes à plumes
si bizarres !

vendredi 30 mai 2008

La maladie de Jacquotte

Biscotte

Je commence à être inquiète! Jacquotte a disparu depuis quinze jours . J'entends parler d'un abcès entre deux doigts de patte qui tarderait à guérir. Elle est partie sans m'avertir- il faut dire qu"ils" ne lui ont pas demandé son avis- ils l'ont embarquée dans la voiture et l'ont reconduite au fameux "conservatoire" pour que notre ancien maître la soigne. Elle a même eu droit paraît-il à un traitement aux antibiotiques, et à une opération destinée à vider l'abcès . Mais apparemment ça tarde à donner des résultats, et j'entends ma maîtresse parler d'un éventuel échange de poule, elle qui tenait absolument à récupérer Jacquotte, elle commence à faiblir devant l'insistance des hommes de la maison ( qui eux ne s'occupent JAMAIS de moi ) .Ils n'en ont que pour leurs tomates dont ils parlent sans arrêt.

Je n'arrive pas à m'habituer à dormir seule, c'était si bien de se tenir chaud, blotties l'une contre l'autre, je suis un peu triste, et j'erre dans le jardin toute la journée, comme une âme en peine.

Le potager



Mon terrain de prédilection, c'est le potager, enfin, c'est un grand mot disons plutôt le "tomatier" car il y a vingt malheureux plans de tomates dont "ils" sont très fiers. Là-dedans, je trouve tout ce qui me plaît, des vers, des insectes, des petits cailloux, un bonheur!
Vous vous demandez pourquoi je parle à la première personne alors que cela est censé être un journal à quatre pattes . Ma pauvre Jacquotte!.... elle est " en soins intensifs" depuis quinze jours, je vous raconterai ce qui lui est arrivé.

jeudi 29 mai 2008

Le chat Didyme


Voici le chat Didyme, c'est un gâté dans cette maison !

L'oeuf magique !


Des poules par définition c'est fait pour être mangées. Mais bien sûr quand on s'appelle Jacquotte et Biscotte, il est hors de question de finir dans une casserole, alors nous avons trouvé une astuce pour nous faire pardonner , regardez !

mercredi 28 mai 2008

Le poulailler

JustifierJacquotte et Biscotte

Pour avoir des poules, il faut qu'elles aient un poulailler, cela est bien connu. Donc, pour nous accueillir dignement, Majanine a commandé sur E Bay, une sorte de château pour poules, qui se dresse fièrement au fond du jardin; hélas, nous refusons obstinément de grimper au premier étage pour la nuit, et avec un profond mépris qui pour notre maîtresse frise l'insolence, nous nous cantonnons dans le petit enclos grillagé au rez de chaussée, pour y passer la nuit.

Jacquotte et Biscotte

"C'est nous les soeurs jumelles nées sous le signe tra la la la ", moi la belle brune aux reflets roux, c'est Jacquotte, et moi celle qui est d'un magnifique blond vénitien, c'est Biscotte.