dimanche 8 juin 2008

Chasse poursuite


Je n'ai pas encore eu l'occasion de raconter la mésaventure qui nous est arrivée à Jacquotte et à moi, un jour où nous nous promenions tranquillement dans le jardin en nous dandinant comme nous en avions l'habitude.
Pascale, la nièce de la famille et ses deux petites filles étaient venues passer la journée à La Rose des Sables, et, en attendant de passer à table elles nous admiraient - car il faut dire que nous sommes assez remarquables!
Ce fut pour ainsi dire un cataclysme.
Tout à coup, une boule de poils blancs lançant des aboiements stridents, fut catapultée comme par une machine infernale et se mit à nous poursuivre frénétiquement. C'était Pollux, le chien de Claire( la fille de Majanine) qui déboulait je ne sais d'où. Jacquotte et moi, envahies par une terreur remontant à la nuit des temps, nous mîmes à détaler l'une derrière l'autre en hurlant des cot cot cot cooooooot!!! avec cette bête déchaînée à nos trousses, poursuivie par Christophe et par Pascale qui hurlait cette mise en garde peu encourageante: "Il va les tuer, il va les tuer .comme un leit motiv !! Nous l'avions bien compris, nous ne sommes pas idiotes tout de même .Imaginez notre panique! Moi, la belle blonde, plus maligne que Jacquotte, je réussis à me faufiler - ni vue ni connue - entre deux des cyprès de la clôture, mais ma copine, la pauvre, rien ne pouvait l'arrêter car elle sentait que son sort se décidait et que sa vie ne tenait plus qu'à une longueur de chien.
Par miracle, après deux essais infructueux, Pascale réussit e
n s'affalant à terre à retenir le chien par la queue et à le maîtriser, tandis que Christophe plaquait Jacquotte au sol , l'empêchant ainsi de poursuivre sa course éperdue. Clic clac, il l'enferma dans le poulailler où elle s'affala comme une vieille loque incapable de se redresser. Inutile de dire que notre maîtresse avait suivi les évènement en se tordant les mains de désespoir, et avait failli verser une petite larme, quand, me retrouvant derrière mon cyprès, elle constata que ma crête était devenue toute blanche!
Pour nous consoler elle nous prépara en toute hâte des coquillettes- ces petite pâtes délicieuses dont nous raffolons- mais il nous fallut bien du temps pour avoir la force de nous redresser. Nos pattes étaient aussi molles que les coquillettes.



Le voila le fou furieux qui nous a poursuivies !
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