mardi 17 juin 2008

Je suis crevé !

didyme

Les photos que vous pouvez admirer parlent d'elles-mêmes. Je suis crevé. Mais c'est de ma faute. Hier soir, tapi dans un coin du jardin, je n'ai pas obtempéré quand ma maîtresse m'a appelé comme tous les jours pour rentrer dormir à la maison. Mon maître a essayé aussi de m'intimider, mais sans appeler, il veut que , par sa seule présence dressée dans le jardin, j'arrive comme un péteux, la queue entre les jambes. Mais je suis fier, j'ai voulu faire mon malin, manifester mon indépendance, pour leur montrer que je n'obéis pas comme un chien moi. Et je me suis bien maré quand j'ai compris qu'ils renonçaient. A moi la liberté ! Que peut faire un chat, la nuit? Les distractions sont vite épuisées: Jacquotte et Biscotte dormaient enfermées dans leur poulailler, mes copains, disparus du paysage, les lézards qui me donnent tant de joie ( sadique , je dois le reconnaître) introuvables, et n'ayant plus mes petites boulettes qu'ils m'ont enlevées les fourbes, je n'avais pas envie de courir le guilledoux. Je n'allais pas m'abaisser à miauler pour entrer, j'ai tout de même mon amour propre. Alors je me suis couché tantôt sur le tas de bois, tantôt sur le toit des voitures, ou bien dans la terre. Mais je n'ai pas fermé l'oeil de la nuit; c'était d'un dur !! et puis j'étais inquiet malgré tout, on ne sait pas quel danger peut surgir. L'allégresse quand Majanine a ouvert les volets! J'ai avalé trois croquettes et puis je suis allé me coucher. J'ai dormi toute la journée en changeant d'endroit après chaque petite collation . C'était divin, et le soir j'ai fait comme si je ne les entendais pas quand ils ont fermé les volets , d'habitude je m'échappe comme une fusée.
Je les entendais rire et se moquer de moi,
mais parfois il faut savoir réagir par le mépris, c'est ce que j'ai fait.
Et j'ai savouré avec délectation la douceur des coussins.

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