dimanche 1 juin 2008

La maison fleurie




Lorsque Jacquotte m'accompagnait, nous n'avions peur de rien, et nous arpentions le jardin en long et en large (je ne vous dis pas la chasse aux trésors qu'ils faisaient pour trouver nos oeufs que nous déposions au gré de notre envie - ça n'attend pas !) .Mais depuis qu'elle n'est plus là ( mon Dieu, faites qu'elle me revienne ) je suis très timorée, je reste dans les parages de mon poulailler. Pourtant entraînée par la gourmandise , dans une recherche de plus en plus poussée de trésors gastronomiques dont regorge la belle terre grasse , je me suis retrouvée à l'opposé de mon domaine habituel. Prise de panique, je me suis mise à hurler comme j'en suis capable, complètement désorientée. Il a fallu la patience de ma maîtresse qui, comme un berger faisant avancer son troupeau, m'a reconduite avec plein de délicatesse dans la voix, vers mon poulailler. Depuis j'ai pris de l'assurance, et plus aucun coin ne me fait peur.
Regardez ce que j'aperçois au-dessus de moi, quand je passe devant la maison, je trouve ça très beau !

Aucun commentaire: