lundi 16 juin 2008

Tchouffa!

Didyme

C'était bien la peine de me pourchasser comme un bandit quand j'allais sur le balcon. Il ne fallait pas déranger ces demoiselles les hirondelles parce qu'elles aménageaient leur nid et que je les effrayais ! C'était très vexant pour moi qui suis pourtant un habitué de cette maison et le chéri de ma maîtresse. Mais que faire contre ce désir éperdu qui semblait être le sien de pouponner - si l'on peut dire - des petites bêtes sans poils et piaillantes.
Le résultat de tout cela ? zéro ! il n'y a pas de petits, les parents ont déserté le nid, se rendant à la triste évidence que leurs oeufs c'était du toc. J'entends mes maîtres dire que c'est tous les ans pareil, et que les hirondelles sont devenues stériles à cause de cette saleté de pollution. Ils sont tristes, alors je compatis parce que je les aime bien, mais franchement c'est drôlement agréable de pouvoir retourner sur le balcon et de dominer mon territoire, assis dans une paix royale !

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