samedi 28 juin 2008

Couvaison ou pas couvaison?


Didyme

Grand émoi hier à la Rose des Sables ! Moi, tranquillement couché à l'ombre des arums, j'entends la Jacquotte qui se met à hurler ( il n'y a pas d'autre mot, elle a une voix de clairon !) . Évidemment ma maîtresse accourt comme toujours lorsqu'elle les entend, sa hantise étant quelles dérangent le voisinage. Malgré les "chut" et "tais-toi" , vous pensez bien qu'elle claironne de plus belle, tout ça parce que Biscotte s'est cachée dans son nid sous les cyprès, sans doute pour faire son oeuf, et qu'elle ne supporte pas d'être seule, ou peut-être parce qu'elle veut l'encourager dans cette opération qui, ma foi , doit être assez pénible. Bref, elle est dirigée vers son poulailler, toujours grâce à l'attrait des graines que Majanine agite sous son nez, et sa gourmandise prenant le pas sur sa compassion pour sa jumelle, elle se tait enfin. Mais où ça semble bizarre c'est que Biscotte reste dans son nid toute la matinée. Serait-elle en train de couver par hasard ? Hypothèse immédiatement réfutée par Pépé qui fort de son éducation villageoise, affirme qu'une poule ne couve pas l'été. Alors pourquoi Biscotte reste-t-elle prostrée sur son nid aussi longtemps ? Majanine essaie timidement de glisser la main sous son ventre, mais la poule cette ingrate lui assène par deux fois un grand coup de bec. Des recherches sur internet lui apprennent qu'une poule qui couve a de la fièvre !.........alors là ! prendre la température à une poule !!!

L'affaire se complique trop et Majanine abandonne sa poule, après tout, celle-ci a peut-être tout simplement besoin de tranquillité, on verra bien.
Et on voit ! Devinez quoi ! dans l'après-midi, Majanine qui aperçoit enfin Biscotte se promener dans le jardin, va examiner le nid, et elle y trouve ......deux oeufs, comment est-ce possible ?

mercredi 25 juin 2008

La fugue

Jacquotte et Biscotte

Il paraît que nous avons fait une grosse bêtise aujourd'hui.
Franchement il n'y avait pas de quoi fouetter un chat ( façon de parler, le Didyme même pas avec une paille on le touche ). Un peu à l'étroit dans notre jardin de 800 m2 , nous avons aperçu un beau trou dans le grillage qui sépare notre maison de celle des voisins, et tout naturellement, nous sommes allées explorer ces nouveaux espaces qui nous semblaient alléchants. Quand elle nous a aperçues, nous dandinant comme à notre habitude, notre maîtresse a failli se trouver mal. Elle nous voyait déjà perdues à tout jamais, et usant d'un stratagème qui lui réussit à tous les coups, et qui consiste à agiter la boîte de graines pour attiser notre gourmandise qui est très grande ( Pépé dit que nous sommes des oesophages ambulants !) , elle nous a fait repasser la frontière interdite et nous a consignées dans le poulailler .Clic, clac !
On les entend depuis, parler de boucher tous les trous . Si ça leur fait plaisir !!

lundi 23 juin 2008

Ma cachette

Didyme

Je ne sais pas pourquoi elle m'a photographié, j'ai bien le droit de me mettre où je veux, non ?

Pierre et les oeufs












Jacquotte et Biscotte

Le petit Pierre, ( il va avoir onze ans mais on dit toujours "le petit Pierre ") est très intéressé par notre couple de soeurs jumelles. Dimanche, il a tenu à nous donner des graines -un petit extra car ce n'était pourtant pas l'heure de notre collation !- il a souvent parcouru le jardin pour découvrir nos lieux de promenade, et surprise, surprise, il a déniché les oeufs qu'en son honneur nous nous étions efforcé de pondre presqu'en même temps.

jeudi 19 juin 2008

Les poèmes de Majanine

Didyme

Le soir, j'aime beaucoup m'allonger sur la table, entre Majanine et son mari, assis face à face .Ils bavardent et j'ai entendu que Majanine écrivait des poèmes. Là où j'ai dressé l'oreille, c'est quand j'ai appris que j'étais le héros de l'un d'eux.
Le voici:
Mon petit chat d'amour

Mon petit chat d'amour est doux comme la soie
Qui habille les lits des Princesses et des Rois.
Sa fourrure tigrée est si bien dessinée
Qu'elle semble sortie d'un métier à tisser.
Son tout petit museau finement ciselé
Ferait pâlir d'envie les plus beaux des camées.

Il sait être tès tendre, petite boule molle,
Lové sur mes genoux pour que je le cajole.
Mais il a tout à coup son quart d'heure de folie,
Sans qu'on sache pourquoi le voilà qui bondit
Sur une feuille morte comme si elle était
Son ennemie mortelle qu'il doit éliminer.

Dès qu'il entend ma voix, comme une apparition,
Il est là dans mes jambes, tout ronron et bonbon,
Mais qu'apparaisse alors derrière un pot de fleurs
Un lézard affolé zigzagant de terreur,
Le voilà devenu en un quart de minute
Un fauve implacable n'ayant qu'un seul but:

Se saisir de sa proie, la plaquer sur le sol,
Jouer l'indifférent avec cette bestiole,
La laissant s'échapper pour mieux la rattraper,
Tournant même le dos pour qu'elle se croie sauvée,
Mais la guettant le fourbe de son oeil de grand diable
Pour s'en saisir alors à nouveau, redoutable.

Mais il redevient vite mon petit chat d'amour,
Mettant contre mon coeur sa toison de velours.
Il est tout mou, tout doux, pèse de tout son poids.
Oubliant pour un temps ce qui était sa proie
Pour n'être que tendresse et pour moi toute joie,
Fermant ses jolis yeux pleins de sérénité.

Car il sait qu'avec moi il connaîtra la paix.

Janine, Octobre 2007




mardi 17 juin 2008

Je suis crevé !

didyme

Les photos que vous pouvez admirer parlent d'elles-mêmes. Je suis crevé. Mais c'est de ma faute. Hier soir, tapi dans un coin du jardin, je n'ai pas obtempéré quand ma maîtresse m'a appelé comme tous les jours pour rentrer dormir à la maison. Mon maître a essayé aussi de m'intimider, mais sans appeler, il veut que , par sa seule présence dressée dans le jardin, j'arrive comme un péteux, la queue entre les jambes. Mais je suis fier, j'ai voulu faire mon malin, manifester mon indépendance, pour leur montrer que je n'obéis pas comme un chien moi. Et je me suis bien maré quand j'ai compris qu'ils renonçaient. A moi la liberté ! Que peut faire un chat, la nuit? Les distractions sont vite épuisées: Jacquotte et Biscotte dormaient enfermées dans leur poulailler, mes copains, disparus du paysage, les lézards qui me donnent tant de joie ( sadique , je dois le reconnaître) introuvables, et n'ayant plus mes petites boulettes qu'ils m'ont enlevées les fourbes, je n'avais pas envie de courir le guilledoux. Je n'allais pas m'abaisser à miauler pour entrer, j'ai tout de même mon amour propre. Alors je me suis couché tantôt sur le tas de bois, tantôt sur le toit des voitures, ou bien dans la terre. Mais je n'ai pas fermé l'oeil de la nuit; c'était d'un dur !! et puis j'étais inquiet malgré tout, on ne sait pas quel danger peut surgir. L'allégresse quand Majanine a ouvert les volets! J'ai avalé trois croquettes et puis je suis allé me coucher. J'ai dormi toute la journée en changeant d'endroit après chaque petite collation . C'était divin, et le soir j'ai fait comme si je ne les entendais pas quand ils ont fermé les volets , d'habitude je m'échappe comme une fusée.
Je les entendais rire et se moquer de moi,
mais parfois il faut savoir réagir par le mépris, c'est ce que j'ai fait.
Et j'ai savouré avec délectation la douceur des coussins.

lundi 16 juin 2008

Tchouffa!

Didyme

C'était bien la peine de me pourchasser comme un bandit quand j'allais sur le balcon. Il ne fallait pas déranger ces demoiselles les hirondelles parce qu'elles aménageaient leur nid et que je les effrayais ! C'était très vexant pour moi qui suis pourtant un habitué de cette maison et le chéri de ma maîtresse. Mais que faire contre ce désir éperdu qui semblait être le sien de pouponner - si l'on peut dire - des petites bêtes sans poils et piaillantes.
Le résultat de tout cela ? zéro ! il n'y a pas de petits, les parents ont déserté le nid, se rendant à la triste évidence que leurs oeufs c'était du toc. J'entends mes maîtres dire que c'est tous les ans pareil, et que les hirondelles sont devenues stériles à cause de cette saleté de pollution. Ils sont tristes, alors je compatis parce que je les aime bien, mais franchement c'est drôlement agréable de pouvoir retourner sur le balcon et de dominer mon territoire, assis dans une paix royale !

samedi 14 juin 2008

Pluie diluvienne



Vous me voyez, pataugeant dans le marécage qu'est devenu le jardin, j'ai tout d'une poule mouillée n'est-ce pas? C'est normal, il tombe des trombes d'eau! Et le poulailler? noyé complètement. Je ne sais pas où je vais passer la nuit. Majanine parle de me coucher dans sa cuisine; Pépé lui n'est pas du tout d'accord, il prétend que les poules ça ne craint pas l'eau. Majanine rétorque que je pourrais attraper des rhumatismes; ça ne doit pas être agréable car chaque fois qu'elle vient nettoyer mon poulailler en se penchant, elle fait des grimaces à fendre le coeur, en disant aïe, et ouïe et en se frottant les épaules,les coudes, et les mains. Comme je sais qu'elle est beaucoup plus compatissante à mon égard que son mari, je sais aussi qu'elle va trouver une solution pour que je dorme au sec.

Mais là je vous rassure, le soleil a fait une apparition tardive, et après une exposition sous ses doux rayons, j'étais sèche ( à part ma queue, hirsute !)
Quant au poulailler, Majanine, en faisant encore aïe, et ouïe à cause des contorsions, a enlevé la paille trempée, et l'a remplacée par de la toute sèche, bien odorante, un délice!

J'ai passé une excellente nuit , pourtant ce n'était pas gagné d'avance.
,






Festin de retour


Jacquotte est de nouveau intégrée à notre environnement.
A nous les belles balades dans le jardin , je lui montre mes cachettes( c'est rigolo car ils me cherchent partout , j'ai des nids dans les endroits les plus improbables, et majanine a dû faire le tour du lotissement , un voisin idiot lui ayant dit qu'il m'avait aperçue dans la villa d'à côté) la pauvre elle était en nage à son retour alors que j'étais tranquillement installée sous la boîte aux lettres, dans un tas d'herbes sèches.
Pour le retour de Jacquotte nous avons eu droit à un festin que si elle en avait eu, elle se serait léché les babines .

vendredi 13 juin 2008

Jacquotte est revenue !!

Je ne me tiens plus de joie, ma Jacquotte est revenue !
Christophe et Majanine sont allés la chercher chez le soigneur,( au prix de l'essence, elle commence à revenir cher !! ça fait bien soixante-dix km aller retour. ) il affirme qu'elle est guérie, elle avait un morceau de fer dans la patte et un abcès .
Enfin, j'espère que nous allons refaire la paire ,
pour l'instant elle est dans le poulailler, demain on verra de la laisser sortir.

dimanche 8 juin 2008

Chasse poursuite


Je n'ai pas encore eu l'occasion de raconter la mésaventure qui nous est arrivée à Jacquotte et à moi, un jour où nous nous promenions tranquillement dans le jardin en nous dandinant comme nous en avions l'habitude.
Pascale, la nièce de la famille et ses deux petites filles étaient venues passer la journée à La Rose des Sables, et, en attendant de passer à table elles nous admiraient - car il faut dire que nous sommes assez remarquables!
Ce fut pour ainsi dire un cataclysme.
Tout à coup, une boule de poils blancs lançant des aboiements stridents, fut catapultée comme par une machine infernale et se mit à nous poursuivre frénétiquement. C'était Pollux, le chien de Claire( la fille de Majanine) qui déboulait je ne sais d'où. Jacquotte et moi, envahies par une terreur remontant à la nuit des temps, nous mîmes à détaler l'une derrière l'autre en hurlant des cot cot cot cooooooot!!! avec cette bête déchaînée à nos trousses, poursuivie par Christophe et par Pascale qui hurlait cette mise en garde peu encourageante: "Il va les tuer, il va les tuer .comme un leit motiv !! Nous l'avions bien compris, nous ne sommes pas idiotes tout de même .Imaginez notre panique! Moi, la belle blonde, plus maligne que Jacquotte, je réussis à me faufiler - ni vue ni connue - entre deux des cyprès de la clôture, mais ma copine, la pauvre, rien ne pouvait l'arrêter car elle sentait que son sort se décidait et que sa vie ne tenait plus qu'à une longueur de chien.
Par miracle, après deux essais infructueux, Pascale réussit e
n s'affalant à terre à retenir le chien par la queue et à le maîtriser, tandis que Christophe plaquait Jacquotte au sol , l'empêchant ainsi de poursuivre sa course éperdue. Clic clac, il l'enferma dans le poulailler où elle s'affala comme une vieille loque incapable de se redresser. Inutile de dire que notre maîtresse avait suivi les évènement en se tordant les mains de désespoir, et avait failli verser une petite larme, quand, me retrouvant derrière mon cyprès, elle constata que ma crête était devenue toute blanche!
Pour nous consoler elle nous prépara en toute hâte des coquillettes- ces petite pâtes délicieuses dont nous raffolons- mais il nous fallut bien du temps pour avoir la force de nous redresser. Nos pattes étaient aussi molles que les coquillettes.



Le voila le fou furieux qui nous a poursuivies !
.






Mon régal du matin


Je ne pense pas que ça intéresse grand monde, mais je tiens à présenter mon repas du matin. Il est varié, il ne faut pas croire que c'est tous les jours pareil, ce matin: pâtée de pain, et riz Basmati. En cinq minutes il n'en restait plus une miette. C'est qu'il faut que j'aille vite, et qu'entre deux becquées je n'aille pas baguenauder dans mes réserves du jardin, car les tourterelles ont découvert où était ma cantine, et en deux temps trois mouvements, elles raclent tout, et je me retrouve idiote devant ma gamelle vide .

jeudi 5 juin 2008

Les hirondelles ne font pas le Printemps




Ces deux petits points que vous voyez sur la première photo , sur les fils électriques, sont des hirondelles ( j'en ferais bien mon quatre heures !). Compte tenu de la qualité du ciel, vous comprenez que si les hirondelles sont au rendez-vous, le Printemps lui est aux abonnés absents; ça ne dérange pas ma maîtresse, elle aime les ciels gris ...chacun ses goûts !
Mais si je vous parle des hirondelles, c'est que j'ai un grave différend avec elles.
Trois ans avant mon arrivée dans cette maison , un couple de ces volatiles a décidé de nicher dans un coin du balcon de la chambre de ma maîtresse (approchez-vous, le nid est minuscule, elles se contentent de peu !) Je suis sûr qu'elle était aux anges, vu l'amour qu'elle voue à tout ce qui vole - et aussi aux autres animaux . Mais où je ne suis pas d'accord, c'est que , parce que ces chéries sont revenues occuper leur demeure, je n'ai plus le droit d'aller sur le balcon. Il paraît que je dérange la nichée; il faut voir comme ces demoiselles s'égosillent dès que je pointe le nez. Je suis ramené par Majanine manu militari dans sa chambre, et même mieux, maintenant elle entrebaille au minimum les volets( exprès ) pour que je ne puisse même plus y glisser mes moustaches. A croire que je suis devenu indésirable!

mercredi 4 juin 2008

L'agriculture à la Rose des Sables

Didyme

Il faut regarder attentivement , vous me voyez au premier plan dissimulé derrière les folles herbes ( et Dieu sait s'il y en a dans ce jardin livré à lui-même , une honte !) ; je guette Biscotte qui en face de moi m'ignore et fait la belle pour se faire remarquer du fils de la maison, Christophe. Celui-ci est persuadé qu'il est un grand agriculteur parce que, par la grâce d 'un temps humide tout à fait inespéré en cette saison, , les quelques pieds de tomates qu'il a plantés sont devenus à son grand étonnement , superbes.

Attendons la suite....pour mieux faire, il a lancé dans ses plantations de grandes pelletées de fumier de cheval, d'une abondance telle qu'il aurait pu en engraisser au moins un hectare , oui, attendons la suite !.......

mardi 3 juin 2008

C'est à moi , Didyme le chat , de parler !







Je demande la parole,
à croire qu'il n'y en a que pour ces poules, pourtant arrivées un an après moi. Mais bon, tout nouveau tout beau. Je dois reconnaître que je suis toujours le gâté, mais Majanine est en extase devant ces bêtes qu'elle compare à des marquises ! je vous demande un peu ! Parce qu'elles déambulent avec leur gros derrière en se déhanchant et que leurs plumes descendent jusqu'au bas de leurs pattes comme si elles avaient une robe; et pas commodes avec ça, se mettant à s'égosiller dès que quelque chose n'est pas de leur goût!
Moi, elles m'ignorent, c'est bien simple, je ne les intéresse pas. J'ai beau faire des travaux d'approche en essayant de les intimider, me glissant dans les hautes herbes comme un tigre à l'affût, je suis invisible pour elles. Tout juste si quand je dépasse une certaine limite elles font cot cooot tout en continuant à picorer la terre ( qu'est-ce qu'elles doivent bien trouver là-dedans! ), tant de mépris me révolte.
Pourtant, j'en impose, regardez cette grâce, aussi bien de profil que de face , cette prestance, si elles ce sont des marquises, moi je suis un roi!

dimanche 1 juin 2008

La maison fleurie




Lorsque Jacquotte m'accompagnait, nous n'avions peur de rien, et nous arpentions le jardin en long et en large (je ne vous dis pas la chasse aux trésors qu'ils faisaient pour trouver nos oeufs que nous déposions au gré de notre envie - ça n'attend pas !) .Mais depuis qu'elle n'est plus là ( mon Dieu, faites qu'elle me revienne ) je suis très timorée, je reste dans les parages de mon poulailler. Pourtant entraînée par la gourmandise , dans une recherche de plus en plus poussée de trésors gastronomiques dont regorge la belle terre grasse , je me suis retrouvée à l'opposé de mon domaine habituel. Prise de panique, je me suis mise à hurler comme j'en suis capable, complètement désorientée. Il a fallu la patience de ma maîtresse qui, comme un berger faisant avancer son troupeau, m'a reconduite avec plein de délicatesse dans la voix, vers mon poulailler. Depuis j'ai pris de l'assurance, et plus aucun coin ne me fait peur.
Regardez ce que j'aperçois au-dessus de moi, quand je passe devant la maison, je trouve ça très beau !